Impossible de ne pas craquer pour le basilic quand on aime les parfums d’été dans l’assiette. Cette herbe pleine de caractère se cultive aussi bien au jardin qu’en pot, et avec un peu d’attention, elle offre une récolte généreuse. Si vous avez envie d’en avoir toujours sous la main, quelques gestes simples suffisent pour bien démarrer.
À quoi ressemble vraiment le basilic ?
Le basilic commun partage sa famille botanique avec la menthe, le thym ou encore la sauge. Autant dire qu’il a le goût des bons petits plats dans les gènes. Son feuillage ovale, parfois incurvé, pousse sur des tiges bien ramifiées, à la section carrée, signe distinctif de ses cousins aromatiques.
En été, entre juin et septembre, il produit de petites fleurs blanches regroupées en épis, qu’il vaut mieux couper si vous tenez à récolter un maximum de feuilles. Même s’il atteint rarement plus de 60 cm, ce petit gabarit peut suffire à parfumer tout un plat.
Son arôme se marie à merveille avec la cuisine méditerranéenne, mais aussi avec celle de l’Asie, où d’autres variétés sont très prisées. Cru, il révèle toutes ses nuances, alors autant l’ajouter en toute fin de cuisson, ou directement dans l’assiette.
Le bon emplacement pour un basilic heureux
Dès que les températures chutent, le basilic tire la tête. Il a besoin de lumière, de chaleur, et d’un coin bien abrité du vent. En pot, c’est plus simple de l’installer au bon endroit, surtout si vous vivez en altitude ou dans une région au climat capricieux.
Une pièce lumineuse ou une véranda lui iront très bien à la mauvaise saison. Au jardin, misez sur un sol léger, riche, bien drainé mais capable de garder un peu de fraîcheur.
Avant de planter, cassez bien les mottes de terre, et retirez les cailloux qui gêneraient la croissance des racines. Plus le sol est accueillant, plus votre basilic s’épanouira.
Planter du basilic, que ce soit en pleine terre ou en pot
En pleine terre, commencez par plonger le godet dans l’eau pour bien réhydrater la motte. Pendant ce temps, creusez un trou un peu plus large et profond que le pot d’origine. Ajoutez au fond un mélange de terreau et de sable, puis installez le plant en veillant à ce que le haut de la motte arrive à hauteur du sol.
Comblez, tassez doucement et arrosez. Si vous plantez plusieurs pieds, espacez-les de 20 à 25 cm, ils ont besoin de place pour bien se développer. En pot, le principe reste le même : réhydrater la motte, puis la placer dans un substrat léger et nourrissant, composé de terreau et d’un peu de sable.
Un bon drainage est indispensable, donc pensez à percer le fond du pot ou à vérifier que l’eau s’écoule bien. Si vous avez un grand contenant, respectez un écart de 15 à 20 cm entre les plants pour qu’ils ne se gênent pas.
Choisir la variété selon l’endroit… et le goût
Il existe une belle diversité de basilics, chacun avec sa propre personnalité. Certains sont très parfumés, d’autres plus doux. L’endroit où vous les installez peut aussi faire la différence. Par exemple, le basilic citron est plus capricieux face au vent et à l’ombre, il préfèrera un coin bien protégé.
En pleine terre, des variétés comme ‘Marseillais’, ‘Osmin’, ‘Grec’, ou ‘Mammouth’ s’en sortent très bien. Pour le potager urbain, ‘Grand vert’ est souvent une valeur sûre.
Et côté saveurs, tout est question de goûts : cannelle, réglisse, citron, poivre… vous trouverez forcément un basilic à votre palais.
Quelle période privilégier pour planter ?
Sous abri, en pot à l’intérieur, rien n’empêche de planter du basilic toute l’année, à condition d’avoir un bon apport de lumière. Une véranda ou une fenêtre bien exposée feront parfaitement l’affaire.
Dès l’automne, il faudra le garder au chaud, loin des courants d’air froids, jusqu’au retour des beaux jours. Pour une culture en extérieur, mieux vaut attendre avril dans les régions les plus douces.
Ailleurs, patientez jusqu’en mai ou juin, une fois les risques de gel totalement écartés. Le basilic déteste les nuits fraîches.
Et vous, avez-vous déjà tenté de faire pousser du basilic chez vous ? Quelles variétés avez-vous testées, et avez-vous des astuces à partager pour qu’il reste bien touffu et parfumé ? Vos retours pourraient inspirer d’autres jardiniers en herbe ! N’hésitez pas à raconter vos réussites, ou même vos petits ratés : chaque expérience compte.
