Vous avez peut-être déjà croisé son nom sans vraiment savoir de quoi il s’agit : l’asiminier. Derrière cette étrange désignation se cache un fruit ancestral surnommé « banane du Nord », capable de pousser sous nos climats européens pourtant plutôt frais.
À l’origine cultivé par les Amérindiens, ce fruit à la saveur exotique réapparaît peu à peu dans nos vergers et sur nos marchés fermiers. Alors, prêt à découvrir ce cadeau étonnant de la nature ?
Zoom sur l’asiminier : une « banane du Nord » à l’identité unique
Originaire des forêts tempérées de l’est des États-Unis, l’asiminier (Asimina triloba) appartient à une famille plutôt exotique, celle des Annonacées.
Vous connaissez peut-être ses cousins tropicaux : le corossol ou la chérimole. Pourtant, l’asiminier est unique, c’est le seul membre de sa famille à s’être adapté naturellement aux climats tempérés.
Physiquement, il ressemble à une grosse mangue ovoïde de 7 à 15 cm de long. Sa peau verte tourne au jaune puis au brun lorsqu’il atteint sa pleine maturité. À l’intérieur ? Une chair généreusement crémeuse, teintée de jaune orangé, renfermant de grosses graines plates et sombres, alignées elegantement en rangées.
Un goût surprenant, évocateur des tropiques, mais bien local !
Ce fruit atypique cache un secret délicieux : son goût particulièrement complexe. Imaginez une rencontre surprenante entre :
- la douceur de la banane mûre
- le parfum fruité de la mangue
- une pointe gourmande de vanille
- des notes acidulées d’ananas
- et une sensation crémeuse proche d’un dessert anglais
Résultat ? Un goût singulier qui lui vaut d’autres jolis surnoms, comme « fruit-crème » ou « custard apple », et qui séduit de plus en plus en France.
Des racines anciennes redécouvertes aujourd’hui
Saviez-vous que ce fruit étonnant faisait partie du quotidien alimentaire des tribus amérindiennes, comme les Cherokee ou les Algonquins ? C’est d’ailleurs d’eux que vient son nom, dérivé du terme « assimin » en langue algonquine.
Même Thomas Jefferson, passionné de botanique, s’y intéressait dans son jardin de Monticello à la fin du XVIIIe siècle. Pourtant, au cours du 20ᵉ siècle, l’asiminier tombe dans l’oubli, victime d’une agriculture industrielle privilégiant des fruits plus faciles à transporter et à conserver.
Un arbre très rustique idéal sous nos latitudes françaises
Résiste à des températures extrêmes
Contrairement à de nombreux fruits exotiques, l’asiminier ne craint pas le froid : il supporte facilement des températures de -25°C à -30°C selon les variétés.
Avec son allure élégante et pyramidale culminant à 5-10 mètres, c’est un arbre ornemental aussi attrayant qu’intéressant à cultiver.
Facile à cultiver en France
Pour cultiver votre propre asiminier, choisissez :
- un sol riche et légèrement acide
- un emplacement en semi-ombre, surtout jeune
- une zone abritée du vent
Son seul point délicat concerne la pollinisation, car ses fleurs s’ouvrent en deux étapes successives (organe femelle puis organe mâle), nécessitant souvent deux variétés différentes pour une meilleure fructification.
Connaître sa maturité et le cuisiner facilement
Choisir un fruit parfaitement mûr
Cueilli en septembre-octobre, l’asiminier mûr se reconnaît facilement à ces indices :
- peau légèrement souple sous les doigts
- couleurs passant du vert au jaune-brun
- arôme fruité intense
- fruit se détachant naturellement de l’arbre
Un fruit trop dur reste astringent, tandis qu’un fruit trop mûr perd sa fraîcheur.
Mille façons de le préparer
À la cuillère nature, façon avocat, ou dans des recettes plus élaborées, l’asiminier s’invite volontiers dans :
- desserts crémeux type glace ou sorbet
- gourmandises pâtissières telles les tartes, muffins et gâteaux
- smoothies vitaminés ou milkshakes onctueux
- sauces accompagnant viandes blanches ou poissons
Aux États-Unis, « pawpaw ice cream » est même une spécialité locale incontournable.
S’en procurer en France : mission possible !
Même s’il reste discret chez nous, vous pouvez trouver facilement des jeunes plants d’asiminiers :
- Pépinières spécialisées en fruits rares
- Sites internet dédiés
- Associations locales de préservation variétale
Certaines variétés populaires dans l’Hexagone sont par exemple l’Overleese (fruits généreux), le Sunflower (parfum intense) ou encore le Pennsylvania Golden (sucré et juteux).
Un fruit prometteur face aux changements climatiques
Avec une haute résilience aux maladies, aux températures extrêmes et son faible besoin en eau, l’asiminier représente une alternative intelligente et locale face aux défis écologiques à venir. Des études sont d’ailleurs en cours, surtout outre-Atlantique, pour perfectionner ce trésor fruitier méconnu.
Avez-vous déjà goûté à ce fruit insolite ? Vous tentez sa culture chez vous ? Ce délicieux fruit vous intrigue-t-il ? Partagez votre impression en commentaire, nous serions ravis de vous lire !
Il aurait fallu nous montrer un arbre
Et une adresse de pépinière
C’est intéressant j’ aimerais en mettre un chez moi mais où le trouver
J’en ai trouvé au Truffaut à côté de chez moi.
Je ne connaissais pas cet arbre fruitier et je vais en commander
C’est un fruit toxique pour le cerveau d’après des études scientifiques récentes, comme cest egalement le cas pour le corossol et la cherimole. Il augmente le risque de démence et de troubles parkinsoniens. Même une dose faible est déconseillée.
On s’en fou suis déjà atteint pas vous ?
Il faut bien partir un jour.
Oui on s’en fout
Il y a peu de variétés autofertiles!
Bonjour à tous . J’habite en Belgique à Courtrai à quelques kilomètres de Lille . J’ai deux assiminiers ( appelé aussi Pawpaw ) depuis 8 ans . Ils ne faisaient que 20 cm chacun et maintenant sont a 2,5 mètres . Jusqu’à présent je n’ai eu que 9 fruits il y a 2 ans , aucun l’année passée et cette année semble prometteuse . Très content du peu de fruits que j’ai eu . Arbre fruitier du Canada à connaître !
Mais c’est génial ça Régis
Sa fait 2 ans que j’ai acheter un plant et il n’y pas bouger ou presque car il n’a pas pris de hauteur je vais voir cette année car s’il ne bouge pas plus que ça il doit laissé sa place a autre choses je n’aime pas quant sa reste toujours au même stade. Le paw paw doit faire 7 a 8 m facile une fois adulte j’en suis très loin mais qui sais si sa va démarré et monté très vite ?. Je ne peut pas vous donné de conseils sur cette arbre que je connais pas et je sais rien de ce qu’il fait a part que 2 ans et toujours au même stade 40 cm de haut la il commence juste à sortir des bourgeons on verra cette été s’il va grandir ?
Y doit avoir 1 gros caillou dessous déplacez le .