Depuis quelques semaines, une information fait grand bruit : un forfait pollution pourrait s’ajouter à la taxe foncière pour les logements équipés de cheminées ou de poêles à bois. De quoi affoler les propriétaires, surtout à l’approche des déclarations fiscales. Mais d’où vient cette idée et faut-il vraiment s’en inquiéter ?

Une directive européenne dans le viseur

Ce n’est pas une mesure tombée du ciel. Elle serait liée aux discussions engagées au niveau de l’Union européenne sur la réduction de l’empreinte écologique des logements.

Le chauffage au bois, malgré son côté traditionnel et chaleureux, est aujourd’hui sous surveillance pour ses émissions de particules fines. Bruxelles veut aller plus loin que de simples recommandations, en envisageant des actions concrètes, notamment fiscales, pour accélérer la transition énergétique.

L’idée serait donc de responsabiliser les propriétaires utilisant des systèmes de chauffage jugés polluants, en intégrant un forfait environnemental à leur taxe foncière. Ce supplément ne concernerait pas uniquement les installations anciennes. Même certains poêles récents seraient concernés si leurs performances ne répondent pas aux futurs critères européens.

Une inquiétude chez les particuliers

Évidemment, la nouvelle fait grincer des dents. Beaucoup de foyers ont opté pour le bois comme source de chaleur économique, souvent après avoir remplacé leur ancienne chaudière au fioul ou au gaz. Pour certains, c’est un retour aux valeurs locales et à l’autonomie énergétique. Et voilà que ces efforts seraient pénalisés ?

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Plusieurs propriétaires s’interrogent : faudra-t-il déclarer son poêle à bois lors de la prochaine déclaration ? L’administration va-t-elle vérifier les installations ? Certains redoutent déjà une flambée des impôts locaux.

Des communes en première ligne

Certaines municipalités auraient été sollicitées pour tester ce dispositif à titre expérimental. Les zones rurales, souvent plus équipées en appareils de chauffage au bois, seraient particulièrement concernées.

L’objectif serait d’identifier les logements avec cheminée ou poêle non conforme aux futures normes, pour ensuite appliquer un barème progressif selon le niveau d’émission.

On parle même de créer une “carte grise du chauffage”, avec un identifiant unique pour chaque appareil installé, histoire de mieux tracer les équipements en circulation. De quoi alourdir un peu plus les démarches administratives.

Vers une écotaxe déguisée ?

Derrière cette mesure, c’est une volonté assumée de pousser les foyers à abandonner le bois, sauf s’il est utilisé dans des appareils de dernière génération. Ce serait un coup dur pour les fabricants artisanaux, mais aussi pour les utilisateurs attachés à ce mode de vie plus naturel.

Le bois, perçu jusqu’ici comme une énergie renouvelable, se retrouve désormais dans le viseur à cause des micro-particules qu’il émet. Ce changement de regard inquiète les associations de consommateurs, qui dénoncent une politique injuste et déconnectée des réalités locales.

Et maintenant ?

Pour l’instant, rien n’a été voté officiellement. Le projet reste à l’étude dans les commissions européennes, mais l’idée fait son chemin. Il est donc conseillé de suivre de près l’évolution de ces discussions. Car si le forfait pollution entre en vigueur, il pourrait redessiner le paysage du chauffage domestique dans les années à venir.

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Cela dit… si vous êtes déjà en train de chercher comment démonter votre poêle ou planquer votre cheminée sous un plaid, respirez un bon coup.

C’était un poisson d’avril. Mais avouez, vous y avez (presque) cru. Allez, dites-nous en commentaire si on vous a piégés… ou si vous aviez flairé l’arnaque !

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Benoit
Benoit
2 mois

Bien joué !
On nage dans tant de délires sur le sujet que votre article est très crédible !
Je pense même qu’il pourrait donner des idées aux technocrates, qui pourtant n’en manquent pas !!!

Brigolle
Brigolle
2 mois

Oui on y a cru. Nos hommes politiques sont tellement pourris.

Charpentier
Charpentier
2 mois

La vie est suffisamment compliquée avec ces histoires de suppressions de bois…qu’il est difficilement acceptable de rajouter des âneries pareilles.
..

Franck
Franck
2 mois

Il me semble que c’est dans les propsitions de loie de l’UE. Celle ci voudrait interdir le chauffage au bois.
Donc je ne trouve pas cette article très pertinent… autant rien dire, qu’elle perte de temps!

Jacotte
Jacotte
2 mois
Répondre à  Franck

A Montréal (Québec), les cheminées et poèles à bois sont déjà interdits ( en ville). Alors, oui, ça pourrait nous arriver…unfortunately .. A suivre..!

Le goas
Le goas
2 mois

Arrêter de leurs donner des idées on est assez taxer sa suffit mais j’y est cru un instant ouffff

Carrere
Carrere
2 mois

Bonjour je suis tombé à pied joints dedans !!!!!

Tmort
Tmort
2 mois

Mdr même sans poisson d’avril personnellement je continuerai de chauffer au bois

Author

Antoine, rédacteur web passionné, est spécialisé dans les thématiques de la maison, des travaux, et de l’extérieur (terrasse, piscine, jardin, etc.). À travers ses articles, il transmet sa passion pour l'amélioration de l'habitat en offrant des contenus riches en conseils et en informations utiles, conçus pour inspirer et guider ses lecteurs dans leurs projets.