Le printemps est enfin arrivé et avec lui, le retour souvent redouté des pollens. Si vous faites partie des 33 % de Français qui souffrent d’allergies, vous devez probablement gérer en ce moment même des rhinites, conjonctivites ou crises d’asthme particulièrement gênantes.

Mais savez-vous précisément quelles plantes éviter à tout prix au jardin pour limiter la casse ? Voici un petit tour d’horizon des plantes à identifier et éloigner au maximum.

1. L’armoise, une plante discrète mais redoutable

armoise artemisia

Vous avez peut-être déjà remarqué cette plante à la campagne, sur le bord d’un sentier ou d’un champ ?

L’armoise (Artemisia vulgaris) est une vivace qui peut atteindre les deux mètres de haut, reconnaissable à ses petites fleurs jaunes regroupées en capitules. Très facile à vivre, l’armoise pousse quasiment partout, même sur des terrains secs et peu accueillants.

Pourtant, cette plante aux multiples usages (médicinaux et culinaires notamment) a un gros défaut : elle libère un pollen extrêmement allergisant. Il est donc fortement conseillé d’éviter de la planter dans son jardin ou de s’en approcher pendant la période printanière, surtout si vous êtes sensible.

2. Le bouleau, un arbre très populaire mais à éviter

bouleau

Impossible de ne pas avoir remarqué le bouleau, avec son tronc blanc à l’écorce si caractéristique qui décore de nombreux jardins français. Cet arbre très courant est malheureusement connu pour produire un pollen très volatil. Les particules émises peuvent se disperser sur de longues distances grâce au vent.

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Fortement allergène, le pollen du bouleau est donc capable de causer de fortes réactions allergiques, même quand vous n’êtes pas directement à proximité. Si votre sensibilité est avérée, aménagez votre jardin sans cet arbre :

  • Choisissez plutôt des arbres à floraison entomophile, dont les pollens sont transportés par les insectes et non le vent.
  • Évitez les grandes pelouses gazonnées autour des bouleaux, elles captent davantage le pollen en suspension.

3. Le cyprès, bijou provençal mais grand allergène

cypres de provence

Ah, l’allure élancée du cyprès qui nous transporte directement en Provence et évoque vacances et douceur méditerranéenne !

Mais malgré ses attraits décoratifs indéniables, ce conifère de la famille des Cupressacées représente aussi un ennemi de taille pour les allergiques. Ses petites feuilles écailleuses, compactes sur les branches, cachent en réalité une forte production de pollens allergisants.

Présents principalement dans le sud de la France où ils ornent souvent les allées de jardins et les bords de mer, les cyprès se déclinent en formes coniques ou pyramidales. Pourtant, ces variétés sont à éviter absolument chez vous, en raison du caractère particulièrement irritant de leur pollen.

6. Attention au mimosa, séduisant mais irritant

mimosa

Star incontestable des fêtes hivernales dans le Sud, notamment du célèbre Carnaval de Nice, le mimosa illumine jardins et paysages de janvier à mars de ses pompons jaunes éclatants. Mais attention : aussi séduisante soit-elle, cette plante cache un côté plus sombre pour les allergiques.

Malgré son fort pouvoir décoratif, les petites fleurs jaune vif du mimosa produisent un pollen qui peut causer des allergies certes moins sévères que celles provoquées par l’armoise ou le cyprès, mais réelles tout de même.

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Contrairement aux pollens de cyprès ou de bouleau transportés par le vent, celui du mimosa est dispersé par les insectes, ce qui diminue un peu son impact allergisant.

Quelques conseils simples pour minimiser les allergies au jardin

Vous l’avez compris, certains choix paysagers peuvent drastiquement diminuer vos symptômes allergiques en période de pollinisation. Voici quelques astuces à retenir :

  • Optez pour des espèces à pollinisation par les insectes, elles libèrent moins de pollen dans l’air ambiant.
  • Privilégiez l’entretien régulier de votre gazon, les pelouses non tondues retiennent davantage de pollen.
  • Buvez régulièrement de l’eau pour limiter les irritations de la gorge dues aux allergènes inhalés.

Ces petits gestes de prévention peuvent faire une grande différence et vous permettre de profiter pleinement de votre jardin, même en période critique.


Et vous, avez-vous remarqué d’autres plantes problématiques pour les allergiques ? Avez-vous adopté des astuces particulières dans votre jardin pour éviter les allergies ? Partagez avec nous vos retours d’expérience dans les commentaires ci-dessous ! Votre participation permet d’aider toute la communauté à identifier les plantes à risque. Merci d’avance de votre contribution !

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Caroline, experte en rédaction web, se consacre aux thématiques du jardinage, du potager, de l'entretien des pelouses, et du désherbage, ainsi qu’à l’extérieur en général. À travers ses écrits, elle partage son enthousiasme pour la nature et l’aménagement des espaces extérieurs, avec des conseils pratiques, toujours avec l’intention d’aider ses lecteurs à tirer le meilleur parti de leur jardin.