Les parasites font partie du quotidien des éleveurs de poules, mais parmi eux, les poux rouges et gris posent de sérieux problèmes. Dès qu’ils s’installent dans le plumage ou dans le poulailler, ils nuisent à la santé et au bien-être des cocottes.
Zoom sur ces parasites qui s’invitent chez les poules
Comme chez nous, les poux sont des intrus qui aiment s’installer au chaud, dans les plumes. Les deux espèces les plus courantes dans un poulailler sont les poux rouges et les poux gris. Chacun d’eux a ses préférences et ses habitudes, mais une chose est sûre : ils dérangent, beaucoup.
Le pou rouge, ou Dermanyssus gallinae, n’est pas un pou à proprement parler, mais un acarien. Il préfère l’ombre à la lumière et sort la nuit pour piquer. Ce petit suceur de sang ne vit pas sur la poule, mais se cache dans les coins du poulailler. Avec un climat chaud et humide, il se multiplie à une vitesse redoutable.
Chaque femelle pond une dizaine d’œufs par jour et, quand les conditions sont bonnes, une nouvelle génération peut apparaître en une semaine. Les premiers signes d’alerte sont faciles à repérer.
Une poule infestée gratte sans arrêt, perd des plumes autour du cou, montre une crête pâlie, et refuse d’entrer dans son abri. Stress, chute de ponte et fatigue sont aussi des symptômes à surveiller.
Quand les poux gris prennent le relais
Plus visibles que les rouges, les poux gris sont des parasites externes, qu’on aperçoit à l’œil nu. Mesurant quelques millimètres, ils s’installent dans les zones moins accessibles : sous les ailes, autour du cloaque ou sur le cou. Ces parasites se nourrissent de fragments de peau et de plumes.
L’été les favorise, avec la chaleur et une éventuelle surpopulation du poulailler. Les femelles pondent à la base des plumes, formant des amas gris caractéristiques. L’arrivée d’un nouvel oiseau, ou la visite d’un oiseau sauvage, peut suffire à lancer une invasion.
Les poules atteintes par ces envahisseurs se lissent les plumes sans arrêt, présentent une peau irritée ou écaillée, parfois des croûtes. Là encore, la ponte baisse, et l’état général se détériore.
Et l’humain dans tout ça ?
Si les poux gris restent collés à la volaille, les rouges eux, n’ont pas peur de s’attaquer à d’autres hôtes, dont l’homme.
En cas de contamination, ils peuvent provoquer des démangeaisons, des piqûres et parfois des réactions allergiques.
Il vaut mieux éviter de rentrer chez soi avec ses vêtements de ferme. Couvrir la tête et se changer avant d’entrer dans la maison limite grandement les risques.
Éviter l’invasion dès le départ
Prévenir vaut toujours mieux que guérir, surtout quand il s’agit de parasites aussi tenaces.
- Un bon entretien hebdomadaire du poulailler, avec un nettoyage complet et un renouvellement de la litière, freine leur prolifération.
- La terre de diatomée se révèle précieuse en traitement préventif. Appliquée dans les coins, sur les perchoirs, ou dans la litière, elle assèche et tue mécaniquement les parasites.
- Les poulaillers en plastique, plus hermétiques, offrent moins de cachettes aux poux rouges. Lors du montage, privilégier des éléments démontables limite les interstices où les parasites pourraient se loger.
Quand le nettoyage devient indispensable
Une fois que les parasites ont pris possession des lieux, il ne reste plus qu’à agir, et vite. Vider entièrement le poulailler, démonter ce qui peut l’être, et jeter la litière infestée sont les premières étapes.
Passer l’aspirateur partout, puis nettoyer à l’eau chaude sous pression permet de chasser la majorité des nuisibles. Et pour être sûr de son coup, la vapeur au-delà de 45°C achève le travail contre les poux rouges.
Une fois sec, on remet de la litière propre, on réinstalle les accessoires, et on traite l’ensemble avec une nouvelle couche de terre de diatomée ou, si l’on préfère, un insecticide naturel. Il existe même un acarien prédateur (Androlaelaps casalis), à introduire dans le poulailler pour lutter biologiquement contre les poux rouges.
Prendre soin des poules au quotidien
L’environnement immédiat des poules influence leur bien-être et leur résistance aux parasites. Un espace suffisant – à la fois en intérieur et en extérieur – réduit le stress et les risques de contamination. Prévoir au moins 0,20 m² par poule dans le poulailler et 4 m² dans l’enclos, c’est une base. Le bain de poussière reste un geste naturel essentiel pour elles. Il aide à éliminer les parasites du plumage.
En ajoutant un peu de terre de diatomée à leur bac à poussière, on renforce cette barrière. Avant d’ajouter une nouvelle venue, la quarantaine est une précaution simple et efficace. Cela évite d’introduire des parasites dans un groupe sain. En bonus, ça permet à la nouvelle de mieux s’intégrer.
Quand les poux s’accrochent aux plumes
Si malgré toutes les précautions, une infestation survient, il faut traiter directement les volailles. La méthode la plus douce consiste à saupoudrer les plumes avec de la terre de diatomée, en insistant bien sur les zones sensibles. Il existe aussi des antiparasitaires spécifiques, à appliquer selon les recommandations.
Rester attentif au comportement de ses poules, garder un œil sur leur apparence, leur activité, leur appétit… Ces détails sont les meilleurs indicateurs d’un souci à venir. Et réagir dès les premiers signes permet d’éviter une situation difficile à rattraper.
Et vous, avez-vous déjà été confronté à une invasion de poux rouges ou gris dans votre poulailler ? Quels traitements ou astuces ont vraiment fait la différence selon vous ? Votre expérience peut aider d’autres éleveurs à mieux anticiper et gérer ces parasites coriaces. N’hésitez pas à partager vos conseils, vos réussites… ou même vos galères !
Lorsqu’on introduit leurs prédateurs naturels, à savoir les androlis, il ne faut surtout pas mettre de la terre de diatomée. Elle va également tuer les androlis ! Et prudence avec la terre de diatomée, étant très volatile, elle peut provoquer des ulcères dans les yeux et irriter les muqueuses (Source vétérinaire). La solution radicale pour moi est l’EXOLT qui est vendu en petit format pour les particuliers, et les androlis !
J’ai eu tout ce que vous décrivez et j’ai fait exactement ce que vous préconisez, résultat excellent mais c’est du boulot pour intervenir efficacement
Bonjour,
Même en faisant tout celà, vous ne supprimerez pas une infestation.
Le seul moyen efficace c’est l’exzolt à trouver chez les vétérinaires, produit à diluer dans l’eau de boisson qui doit être bue dans la journée par les poules. À renouveler une semaine après.
Je nettoie mon poulailler tous les jours mais les poux rentrent dans la terre.
Le traitement est efficace au moins 6 mois.
A tous ceux qui ont galéré comme moi pour se débarrasser de ces poux rouges, j’ai enfin trouvé une parade efficace avec la pulvérisation de DKchoc dans le poulailler. Enfin mes poules ne souffrent plus de ces sales parasites.
Recuperer les huiles a frite et faire couler une fine couche sur les poullalier ( coin . Joint. Bois. Etc ) les parasite s y noie …super efficace et inofensif pour le reste essayer
Bonjour en plus de la terre de diatomée je vaporise régulièrement du vinaigre blanc et je met du vinaigre de cidre dans l eau des poules
Bjr
Tous les étés nous sommes infectés par les poux
Ils peuvent rester plusieurs mois sans aucune poule
La Terre diatomée fonctionne bien, j’ai mis des pièges à huile, la nuit venue je brûle les bois où dorment poules et retire un Maxi d’objets etc…qui pourraient accueillir ces bestioles
J’ai également huilé avec essence mélangée les bois du poulailler
La litière de fougères serait un Bon répulsif
Merci
Contre les poux rouges et autres , j’ai vider toute la litière et passè tout le poulailler au karcher et ensuite à la flamme du chalumeau. Avant de remettre une litière propre j’ai tapissé le fond de cendres de bois et de terre de Diatomée. Quand j’ai remis de la paille propre j’ai aussi rajoute dessus de la terre de Diatomée. J’ai mis à disposition des poules un bac avec du sable très fin et de la cendre de bois. Et j’ai pulververise sur toutes les poules de la terre de Diatomée (sous les ailes , sous la quête, dans le cou et à rebrousse plumes sur l’ensemble du corps.